Des émissaires du Paris Saint-Germain étaient à Baillif afin de transmettre les valeurs et exigences du club phare de la capitale.
La Paris Saint-Germain Academy est un concept qui existe déjà en Métropole. Un groupe de cinq passionnés du Sud Basse-Terre a eu l'idée de le porter aux jeunes Guadeloupéens, fort de la présence de deux anciens joueurs pros que sont Julio Colombo et Garry Bocali.
Après la recherche d'un stade pour les accueillir, plusieurs coaches, venant des quatre coins de la Guadeloupe, a permis de finaliser ce projet local.
PROGRESSER ET SE RESPECTER
Si le but est certes l’aboutissement professionnel dont rêvent tous ces jeunes footballeurs en devenir, il s’agit, aussi et surtout, de leur donner la possibilité, par le biais de leur sport favori, « de progresser, s’apprécier, se respecter, s'occuper et donner matière à évoluer pédagogiquement, psychologiquement, humainement », explique Rosan Delbroc, qui s’attelle à la direction de cette version locale de la PSG Academy en termes de communication, de marketing et de relations avec les médias.
Les 26 jeunes ont ainsi été conviés, la semaine passée, au stade de Baillif. Issus de la région Sud Basse-Terre pour la plupart, ils étaient sous la responsabilité de coaches et autres responsables, dont Pierre-Yves Bodineau, le directeur technique général du PSG. Cours en salle, cours d’application sur le terrain, les jeunes footeux ont enchaîné les séances et séquences à un rythme impressionnant et sans se plaindre.
Dès le mois de septembre, la PSG Academy sera ouverte à tout Guadeloupéen licencié, pour un travail complémentaire à celui effectué en club, démarche destinée à parfaire leurs acquis.
FL.B
Rosan Delbroc, chargé de communication de la PSG Academy « Il s’agit d’un projet destiné à transmettre, accompagner, aider les jeunes, tant dans le domaine sportif qu’éducatif.
Il n’y a pas que le rêve de devenir footballeur professionnel, mais c’est avant tout adopter la philosophie de jeu du PSG et mettre en place une pédagogie, le respect, un civisme qui manque aujourd’hui. »